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L'eohippus est l'ancêtre le plus éloigné du cheval, il est apparu il y a environ 45 millions d'années. Il portait à chaque patte quatre doigts aux membres antérieurs et trois doigts aux postérieurs terminés par des ongles très durs. Il n'était guère plus haut qu'un renard et ne pesait pas plus de cinq kilos.
Son descendant, mésohippus, vivait il y a 38 millions d'années. Perché sur des membres plus longs, il mesurait environ 50cm. Ses antérieurs ne possédaient plus que trois doigts, sa denture pourvue d'incisives lui permettait de se nourrir de broussailles et de rameaux d'arbustes.
Au cours des 5 millions d'années qui suivirent, les membres de plus en plus longs de ces animaux commençèrent à faire d'eux de rapides coureurs.
Puis apparut merichippus, il y a 25 millions d'années. Il vivait en troupeaux pour mieux se préserver des prédateurs et mesurait environ 1 mêtre de hauteur. Il possédait toujours 3 doigts mais un seul reposait sur le sol. Et, enfin, il y a 6 millions d'années apparaissait pliohippus, l'ancêtre direct du cheval actuel, mesurant 1,20m au garrot, possédant un unique doigt, un sabot.
Le cheval de Przewalski est actuellement celui qui possède le plus de caractéristiques communes avec ses ancêtres : sa taille de 1,30m, sa sauvagerie, son agressivité intacte, son imprévisibilité qui font qu'il n'a jamais pu être domestiqué.
TRUCS ET ASTUCES
Lorsque le pré est détrempé temporairement ou une bonne partie de l'année, il ne faut pas hésiter à déménager les chevaux, la plupart d'entre eux (sauf le camargue et certains lourds) ne séjournent pas volontiers sur un sol humide, un cheval libre s'empresserait de chercher d'autres pâtures.
Trop longtemps dans l'humidité, voir la boue, cela provoque des maladies de peau, des crevasses et des problèmes de pied.
Un cheval a besoin d'avoir un endroit sec pour se sécher, se réchauffer et se reposer.
Il existe différents parasites comme les strongles, l'ascaris, l'oxyure, les gastérophyles, les habronèmes qui se présentent sous forme de larves, vers et œstres.
Un cheval parasité se constate par son état : queue rongée, une toux, un poil en mauvais état, il se regarde les flancs...
Les parties touchées peuvent être le foie, l'intestin, l'estomac, le rectum, le pancréas, les poumons.
Trop de crottins dans le pré ou dans le box peuvent amener parasites avec coliques entraînant la mort du cheval, il faut y remédier avec des entretiens réguliers (traitement des prairies à la chaux, herser, ramasser les crottins et faire tourner les parcelles).
Notre compagnon ne pouvant trouver seul les plantes pour se purger, il est nécessaire de le vermifuger de 2 à 4 fois par an (pour ma part, une fois au printemps lorsqu'ils retrouvent les herbages et une fois en octobre lors de l'apport de foin et des compléments).Je conseille de varier les vermifuges pour éviter accoutumance et en cas de colique, un vieux remède consiste à emmener le cheval pour une promenade en van, avec le ballottement, les intestins vont se remettre en mouvement et favoriser le transit."
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